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Frère Marcel Van C. SS. R
(1928 - 1959) (1928 - 1959) (1928 - 1959)

Bulletin (n°17 ) de l'Association des Amis de Van

pour accompagner la cause du Frère Marcel

 

Sommaire

  • - Éditorial -
  • - La mission de prier - 
  • Jésus ne veut qu'un regard, un soupir, mais un regard et un soupir qui soient pour lui seul!... 
  • - La première communion de Van - 
  • L’oraison
  • L’enseignement de sainte Thérèse de Lisieux
  • Méditation sur la prière
  • L’enseignement de saint Alphonse de Liguori
  • L’efficacité de la prière
  • - Van préoccupé : une question d’actualité - 
  • - Il faut prier 
  • La prière
  • -Témoignages - 
  • Je suis un petit rédempteur  
  • - Les Amis de Van
  •         - Éditorial - 

    Désirons nous-Dieu ? Avons-nous soif de lui ? Notre cœur formule-t-il des invocations : où est-tu ? Comment te manifestes-tu ? Veux-tu me parler ô Seigneur. Cette anxiété de l’âme en quête de Dieu se nomme prière. Et nous, prions-nous ? Si nous ne prions pas, le Seigneur peut-il écouter celui qui ne l’invoque pas ? Cela peut arriver, mais il s’agit alors d’une grande exception. Le Seigneur fait ce qu’il veut. Il pourrait nous foudroyer comme saint Paul sur le chemin de Damas. Celui-ci non seulement ne le cherchait pas, mais se proposait de s’opposer à ses desseins, de combattre ses nouveaux fidèles. On ne peut pas prétendre à cela dans l’économie ordinaire de la grâce. Il est nécessaire, au contraire que l’âme soit vigilante, soupirante ; qu’elle ne perde pas confiance et devienne digne de recevoir, comme un hôte attendu, le mystérieux Pèlerin qui va à la recherche de chacun de nous. Peut-être est-il tout près, déjà au seuil de notre âme : c’est à nous qu’il appartient d’accomplir l’acte plein de bonne volonté et de nous écrier : Viens, ô Seigneur Jésus ! Parfois l’homme a peur que le Seigneur ne devienne le maître de son être ; il est jaloux de sa liberté et s’obstine à la défendre en présence de celui qui l’a donnée et dispensée précisément pour que, tous, nous apprenions à la lui rendre par un acte d’amour.

    Malheureusement cet élément fondamental de la religion semble très difficile à beaucoup d’entre nous. Il exige une tension et une discipline qui ne sont pas toujours acceptées de bon cœur. Et c’est peut-être ce qui justifie ou tout au moins explique l’indifférence religieuse qui sévit autour de nous. Au contraire c’est la paresse qui domine, l’incapacité à accomplir des actes spirituels préparatoires, et on se borne à regarder uniquement le monde. On laisse s’affaiblir la foi et la pratique religieuse diminue. Si le monde était vraiment humain, s’il était vraiment disposé à prier, à désirer, à tourner ses regards vers le ciel, il ne serait pas déçu Paul vi[1]

     - La mission de prier - 

    Au début de l’année 1946, la sainte Vierge invite Van à remplir sa mission sur terre et lui annonce qu’il en aura une autre lorsqu’il sera au ciel. Elle lui parle de son règne qui ne sera que le signe qui révèle clairement aux hommes le règne de l’Amour de Jésus. Puis elle l’exhorte à la prière, une prière de chaque instant, une prière qui est l’arme par excellence pour établir toute l’humanité dans la paix, la joie et l’amour.

    Marie : (...) Ensuite mon règne s’établira peu à peu dans le monde, comme Jésus te l’a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur cette terre ; mais, mon enfant, il faut que tu pries, que tu pries beaucoup. La prière, voilà l’œuvre que tu as à accomplir pour me glorifier sur terre. Offre aussi au petit Jésus tes respirations comme autant d’actes d’amour ; demande-lui de donner à mes futurs apôtres un coeur rempli de courage et de zèle, car c’est son intention de me glorifier sur cette terre, et c’est dans ce but qu’il veut établir mon règne après l’avènement du règne de son amour. 

    Enfin, mon enfant, laisse-moi te donner un baiser et t’envelopper dans mon manteau avec le petit Jésus ; et plus tard, tu pourras à ton gré me glorifier selon le désir de ton coeur... Encore une fois, mon enfant, je te fais cette recommandation : aime le petit Jésus dans la joie, et prie pour mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs. De ces trois manières de prier, tu pourras utiliser plus facilement les deux dernières. Mon enfant, je t’aime (...). Tout ce que je te demande, c’est de prier, de prier beaucoup, et de faire que ta prière devienne une nourriture et une arme au service de mes futurs apôtres.                                                                                                                                                                     Col 255-256

    “Prie par tes soupirs”. Quelle est cette étrange façon de prier ? C’est  Jésus lui-même qui a enseigné à Van cette méthode. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus l’avait déjà apprise à ses sœurs en les exhortant par ses lettres.  Je t’assure que le Bon Dieu est bien meilleur que tu le crois. Il se contente d'un regard, d'un soupir d'amour... Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j'ai compris qu’il n’y a qu’à prendre Jésus par le cœur... (Lettre 191, à Léonie). Prendre Jésus par le cœur! Si nous savions combien il a soif de notre amour et de nous l’entendre dire.

    Jésus : ... Allons, Marcel, répète-moi : “Jésus, je t’aime.”  Petit Marcel, pourquoi ne me dis-tu pas une parole d’amour ? Oui, pourquoi ? Est-ce que tu aurais déjà oublié le mot Amour, que je doive ainsi te presser de le dire ? Pour me prouver ton amour, Marcel, tu n’as que deux choses à faire : me dire : “O Jésus, je t’aime beaucoup”, puis me regarder. Marcel, lorsque tu jouis de ma conversation, il faut que tu me dises : “O Jésus, je t’aime beaucoup.” Ce sera une manière de me répondre. Quant à me regarder, tu le feras dans les moments où ton coeur est dans l’amertume, et incapable de me dire aucune parole. Tu te serviras alors de ce regard pour me témoigner ton amour. Mais tu dois t’en servir uniquement lorsque je ne te parle pas. En ce moment, vu que je te parle, il ne faut pas te contenter de rester là, le cou tendu et bouche bée, à m’écouter parler sans même daigner me répondre... Oh ! mon petit Marcel, tu rajeunis de jour en jour, si bien que je dois recommencer à t’enseigner les tout premiers mots que je t’avais d’abord appris. Pourquoi oublies-tu si vite ? Cependant, il ne faut pas t’attrister d’avoir la mémoire si courte. Même si tu oublies, tu me fais plaisir quand même, à condition que tu ne t’en troubles pas. 

    Marcel, je vais t’apprendre maintenant comment “soupirer d’amour” pour moi. Oh ! Marcel ! soupirer d’amour pour moi, consiste à envelopper chacun de tes soupirs de tout l’amour dont tu es capable, pour me les offrir ensuite. Ces soupirs, s’envolant vers moi, dégagent un parfum suave qui m’enivre et m’attire. Je cherche alors l’endroit d’où me viennent ces soupirs, et quand je l’ai trouvé, je me tourne dans cette direction pour jouir de ce parfum qui m’attire de plus en plus près de lui. Arrivé tout près, j’aperçois la fleur au suave parfum, je m’empresse de la cueillir avec joie, et je l’emporte pour m’amuser. Quand j’en ai assez de m’amuser, je l’enferme au fond de mon coeur, de sorte que cette fleur devra y reposer en paix durant l’éternité. O Marcel, voilà que de simples soupirs d’amour pour moi ont le pouvoir d’attirer mon coeur et de me rendre comme hors de moi-même. Et si je considère la tige qui a donné cette fleur odoriférante, je vois qu’elle est elle-même toute imprégnée du même parfum. Petit Marcel, que ne puis-je trouver quantité de fleurs exhalant un tel parfum.                                                                                                                                                                        Col. 192-194

    Petit Marcel, aime-moi beaucoup, n’est-ce pas ?

    Les soupirs d’amour que les âmes font monter vers moi sont capables d’arrêter les pierres énormes qui sont lancées contre mon Amour ; ces soupirs détournent les traits des pécheurs qui me visent au coeur... Oh ! Marcel, les faibles soupirs des hommes m’empêchent de mourir asphyxié sur cette terre. D’où leur vient une telle puissance ? De l’amour qu’ils contiennent. Quel bonheur pour moi de pouvoir prendre mes ébats au milieu de ces soupirs ! Je m’y sens très à l’aise et tout à fait en paix, ne craignant plus d’être vu de mes ennemis, ni transpercé de leurs traits... 

    Hélas ! petit Marcel, ils sont encore bien rares sur cette terre, les endroits où je puisse me reposer. Aujourd’hui, petit Marcel, il faut que tu pries pour l’expansion du règne de mon Amour dans le monde ; il faut que tu y apportes une attention toute spéciale, n’est-ce pas ? Les vacances d’été approchent, je veux avoir plusieurs villas bien aérées pour aller m’y reposer. Par conséquent, Marcel, cherche-moi un grand nombre de ces villas, n’est-ce pas ? Et nous pourrons en jouir tous les deux ; tu n’as donc rien à y perdre... 

    Cependant, Marcel, notre villa principale, c’est le coeur même de Marie où nous trouvons toutes les consolations ; toutefois, il nous faut encore plusieurs autres maisons, afin de nous reposer davantage.

    Jésus ne veut qu'un regard, un soupir, mais un regard et un soupir qui soient pour lui seul!...

    Marcel :Mais,petit Jésus, est-ce que l’expansion du règne de l’Amour est déjà commencée dans le monde ?                                                                                                                                      Col.387

                                                                                                                                                                                                                       Sainte Thérèse de Lisieux 

     Celui qui prie se sauve certainement ; celui qui ne prie pas se damne certainement.                                                                                               Saint Alphonse de Liguori

            - La première communion de Van -

    Van depuis longtemps désirait communier. Quelle joie immense lorsqu’enfin il peut recevoir Jésus en lui, devenir un tabernacle ou, pour reprendre les paroles de Jésus, une villa bien aérée où il puisse se reposer et converser avec celui qui le reçoit. La prière en paroles est bonne, les formules “toutes faites” sont une aide précieuse pour la prière : elles sont l’expression de la foi de l’Église et elles nourrissent celui qui les prononce pourvu que, selon l’expression de saint Benoît, son esprit soit en harmonie avec sa voix. Jésus, cependant, aime entendre la spontanéité d’un cœur aimant. Lorsqu’un cœur s’épanche,  poussé par l’Esprit, il doit laisser de côté les formules “toutes faites” ; il les reprendra aux heures de sécheresse afin de continuer à dire, grâce à elles, son amour pour Jésus qui s’est donné à lui tout entier sur le bois de la croix et qui se donne toujours à lui dans l’Eucharistie.

    L´ heure a sonné, la minute tant désirée est arrivée. Je m’avance vers la table sainte, l’âme débordante de joie. Je ne manque pas de rappeler sans cesse à Jésus de venir à moi sous la forme d’un tout petit enfant. Je tiens bien serré dans ma main le cierge allumé, symbole du feu de l’amour qui brûle en mon âme. Et, de temps en temps, je jette à la dérobée un regard vers la droite, pour calculer combien de communiants il reste encore avant moi. Enfin Jésus arrive. Je tire doucement la langue pour recevoir le pain de l’Amour. Mon cœur ressent une joie extraordinaire. Je ne sais quoi dire, je ne puis non plus verser une seule larme pour exprimer tout le bonheur dont mon âme déborde. De fait, en ce moment-là, mon âme était comme engloutie dans les délices de l’Amour. Si je ne parlais pas, c’était uniquement parce que je ne trouvais pas de mots pour m’exprimer. Bien plus, mon âme était encore extasiée en présence de l’immensité de Dieu, devant qui je ne suis que néant indigne. Et si je me rends compte que j’existe encore, mon être n’est rien d’autre que Jésus lui-même résidant en moi. Ah ! Il se fait donc que, en un instant, je suis devenu comme une goutte d’eau perdue dans l’immense océan. Maintenant, il ne reste plus que Jésus ; et moi, je ne suis que le petit rien de Jésus. C’est dire que je suis devenu Jésus, et que Jésus ne fait plus qu’un avec moi.

    En recevant Jésus, tous mes désirs ont été comblés ; cependant je pense que s’il m’avait été donné de lui exprimer librement mes intentions, j’aurais été plus heureux encore. Mais on m’a obligé comme beaucoup d’autres enfants à réciter des prières d’action de grâce déjà toutes faites. De là que la joie d’un entretien cœur à cœur a été interrompue, et que Jésus présent dans notre âme n’a plus entendu que des prières qui ne s’harmonisaient pas avec les sentiments intimes de chacun.

    Auparavant, je n’avais jamais entendu personne me parler d’une intimité toute spontanée dans les rapports avec Dieu. Cependant au fond de mon cœur, je pensais que l’âme peut être intime avec Dieu en utilisant toutes les manières de lui exprimer son amour, qu’elle peut s’entretenir avec lui en employant n’importe quelles paroles ordinaires selon ses besoins et les circonstances. Naturellement, il n’est pas inutile de réciter des prières ; cependant il arrive que ce ne soit pas aussi profitable qu’une conversation de l’âme s’entretenant doucement avec Dieu en des termes jaillis tout spontanément de son cœur.
    Chose vraiment regrettable, cette conception que j’avais de la prière a été plus d’une fois pour moi cause de tourment ; et finalement j’ai dû l’abandonner, pour me ranger à l’avis de plusieurs confesseurs et catéchistes qui affirmaient qu’il valait mieux réciter beaucoup de formules de prières. Quant à ces choses qu’on appelle “voix du cœur” ce ne sont que divagations et imaginations inutiles. Si jamais cela existe, ce n’est que plus tard, au ciel, qu’on pourra s’entretenir intimement avec Dieu de cette manière. Sur terre, toujours il faut réciter beaucoup de prières pour être compris de Dieu et recevoir ses grâces.

            L’oraison

    L’oraison est un genre de conversation avec Dieu, à la manière de l’enfant qui parle avec son père, de deux amants qui se disent de douces paroles, de l’ami qui s’entretient  intimement avec son ami.

    C’est une manière de prier par la pensée et la volonté ; et alors que les lèvres sont immobiles, le coeur réfléchit, le silence règne dans l’âme, les mots se forment uniquement dans la pensée, l’âme les perçoit et Dieu les entend.

    De là que pour toute âme qui aime Dieu de tout son coeur, il ne se passe pas un seul instant sans qu’elle soit unie à Dieu et converse avec Lui par la pensée. Retraite du 7 au 12 novembre 1951                                                                                                                                                    Carnet II

    De là que, dans mes rapports avec Dieu, j’ai perdu tout mon naturel, car chaque fois que je m’entretenais avec lui, au lieu de dire : “Mon Dieu je t’aime beaucoup”, je devais réciter cette formule : “Mon Dieu, je t’aime de tout mon cœur, de toutes mes forces...” etc., comme s’il s’agissait de lire un texte de méditation. C’est pourquoi toujours je sentais qu’il y avait une lacune dans ma manière d’aimer ; mais tout en sachant qu’il y avait une lacune, je n’osais pas l’admettre, de sorte que plus tard, Dieu devra envoyer une sainte pour faire revivre chez moi cette conception de la prière que j’avais été forcé d’abandonner depuis mon enfance. Cette sainte, c’est la petite Thérèse dont j’aurai l’occasion de parler plus tard.

    Jésus présent dans mon âme a dû comme moi se résigner à garder le silence. Il regardait mon âme sans dire un seul mot, sans faire entendre le moindre murmure. Tout ce qui nous était possible, c’était de nous comprendre mutuellement comme deux petits amis encore au berceau en échangeant des regards silencieux. Et pourtant nous nous comprenions très bien et nous aimions très intimement.   Aut.87-90

              L’enseignement de sainte Thérèse de Lisieux

                                                                                        Le désir de la prière 

    Ce texte bien connu est l’expression du désir de Dieu d’une âme toute assoiffée de lui. Mais elle est tellement faible qu’elle ne peut rester longtemps à contempler son Amour, un rien la distrait, la détourne de son propos de prière, d’oraison. Découvrant sa si grande faiblesse, la tentation est grande de tout abandonner. Sainte Thérèse fait de sa faiblesse sa principale force pour attirer à elle le cœur aimant du Père, et la compassion de tous les anges et tous les saints du ciel. Devant une telle persévérance, une telle confiance, Jésus “craque” et comble cette humble âme de grâces puisées à la source de l’Amour.



    Le petit oiseau voudrait voler vers ce brillant Soleil qui charme ses yeux, il voudrait imiter les Aigles ses frères qu’il voit s’élever jusqu’au foyer Divin de la Trinité Sainte... hélas ! Tout ce qu’il peut faire, c’est de soulever ses petites ailes, mais s’envoler, cela n’est pas en son petit pouvoir ! que va-t-il devenir ? mourir de chagrin se voyant aussi impuissant ?... Oh non ! le petit oiseau ne va pas même s’affliger. Avec un audacieux abandon, il veut rester à fixer son Divin Soleil ; rien ne saurait l’effrayer, ni le vent ni la pluie, et si de sombres nuages viennent à cacher l’Astre d’Amour, le petit oiseau ne change pas de place, il sait que par delà les nuages son Soleil brille toujours, que son éclat ne saurait s’éclipser un seul instant. Parfois il est vrai, le coeur du petit oiseau se trouve assailli par la tempête, il lui semble ne pas croire qu’il existe autre chose que les nuages qui l’enveloppent ; c’est alors le moment de la joie parfaite pour le pauvre petit être faible. Quel bonheur pour lui de rester là quand même, de fixer l’invisible lumière qui se dérobe à sa foi !... Jésus, jusqu’à présent, je comprends ton amour pour le petit oiseau, puisqu’il ne s’éloigne pas de toi... mais je le sais et tu le sais aussi, souvent, l’imparfaite petite créature tout en restant à sa place (c’est-à-dire sous les rayons du Soleil), se laisse un peu distraire de son unique occupation, elle prend une petite graine à droite et à gauche, court après un petit ver... puis rencontrant une petite flaque d’eau elle mouille ses plumes à peine formées, elle voit une fleur qui lui plaît, alors son petit esprit s’occupe de cette fleur... enfin ne pouvant planer comme les aigles, le pauvre petit oiseau s’occupe encore des bagatelles de la terre. Cependant après tous ses méfaits, au lieu d’aller se cacher dans un coin pour pleurer sa misère et mourir de repentir, le petit oiseau se tourne vers son Bien-Aimé Soleil, il présente à ses rayons bienfaisants ses petites ailes mouillées, il gémit comme l’hirondelle et dans son doux chant il confie, il raconte en détail ses infidélités pensant dans son téméraire abandon acquérir ainsi plus d’empire, attirer plus pleinement l’amour de Celui qui n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs... Si l’Astre Adoré demeure sourd aux gazouillements plaintifs de sa petite créature, s’il reste voilé... eh bien ! La petite créature reste mouillée, elle accepte d’être transie de froid et se réjouit encore de cette souffrance qu’elle a cependant méritée... O Jésus ! Que ton petit oiseau est heureux d’être faible et petit, que deviendrait-il s’il était grand?... Jamais il n’aurait l’audace de paraître en ta présence, de sommeiller devant toi... Oui, c’est là encore une faiblesse du petit oiseau lorsqu’il veut fixer le Divin Soleil et que les nuages l’empêchent de voir un seul rayon, malgré lui ses petits yeux se ferment, sa petite tête se cache sous la petite aile et le pauvre petit être s’endort, croyant toujours fixer son Astre Chéri. A son réveil, il ne se désole pas, son petit coeur reste en paix, il recommence son office d’amour, il invoque les anges et les Saints qui s’élèvent comme des Aigles vers le Foyer dévorant, objet de son envie et les Aigles prenant en pitié leur petit frère, le protègent, le défendent et mettent en fuite les vautours qui voudraient le dévorer. Les vautours, images des démons,  le petit oiseau ne les craint pas, il n’est point destiné à devenir leur proie, mais celle de l’Aigle qu’il contemple au centre du Soleil d’Amour. O Verbe Divin, c’est toi l’Aigle adoré que j’aime et qui m’attire, c’est toi qui t’élançant vers la terre d’exil as voulu souffrir et mourir afin d’attirer les âmes jusqu’au sein de l’éternel Foyer de la Trinité Bienheureuse, c’est toi qui remontant vers l’inaccessible Lumière qui sera désormais ton séjour, c’est toi qui restes encore dans la vallée des larmes, caché sous l’apparence d’une blanche hostie... Aigle Eternel tu veux me nourrir de ta divine substance, moi, pauvre petit être, qui rentrerais dans le néant si ton divin regard ne me donnait la vie à chaque instant... O Jésus ! laisse-moi dans l’excès de ma reconnaissance, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie... Comment veux-tu devant cette Folie que mon coeur ne s’élance pas vers toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes?... Ah! pour toi, Je le sais, les Saints ont fait aussi des folies, ils ont fait de grandes choses puisqu’ils étaient des aigles... Jésus, je suis trop petite pour faire de grandes choses... et ma folie à moi, c’est d’espérer que ton Amour m’accepte comme victime... Ma folie consiste à supplier les Aigles mes frères, de m’obtenir la faveur de voler vers le Soleil de l’Amour avec les propres ailes de l’Aigle Divin... Aussi longtemps que tu le voudras,  ô mon Bien Aimé, ton petit oiseau restera sans forces et sans ailes, toujours il demeurera les yeux fixés sur toi, il veut être fasciné par ton regard divin, il veut devenir la proie de ton Amour... Un jour, j’en ai l’espoir, Aigle Adoré, tu viendras chercher ton petit oiseau, et remontant avec lui au Foyer de l’Amour, tu le plongeras pour l’éternité dans le brûlant Abîme de cet Amour auquel il s’est offert en victime...

    O Jésus! que ne puis-je dire à toutes les petites âmes combien ta condescendance est ineffable... je sens que si par impossible tu trouvais une âme plus faible, plus petite que la mienne, tu te plairais à la combler de faveurs plus grandes encore, si elle s’abandonnait avec une entière confiance à ta miséricorde infinie. Mais pourquoi désirer communiquer tes secrets d’amour, ô Jésus, n’est-ce pas toi seul qui me les as enseignés et ne peux-tu pas les révéler à d’autres?... Oui je le sais, et je te conjure de le faire, je te supplie d’abaisser ton regard divin sur un grand nombre de petites âmes... Je te supplie de choisir une légion de petites âmes dignes de ton AMOUR!... La toute petite Soeur Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face rel. carm. ind

            Méditation sur la prière

    La prière est le moyen le plus nécessaire au salut. La prière est la clé du trésor de la grâce divine.

    La prière est comme une princesse qui fréquente le palais du grand roi ; elle a le pouvoir de distribuer toutes les richesses du roi.

    Enfin, la prière est comme la respiration des saints.                                                                                                                                                 Retraite du 7 au 12 novembre 1951

                                                                                                                                                                                                                                              Carnet I

    Manuscrit B Folio 5

              L’enseignement de saint Alphonse de Liguori          L’efficacité de la prière 

    Dieu nous veut sauvés, mais il veut, pour notre plus grand bien, que nous le soyons en vainqueurs. Nous avons à mener ici-bas une guerre continuelle, et pour faire notre salut, nous devons lutter et vaincre : “Personne ne pourra être couronné sans être vainqueur” dit saint Jean Chrysostome. Nous sommes très faibles, les ennemis sont nombreux et puissants. Comment pourrons-nous faire front et les dominer ? Prenons courage et que chacun dise comme l’Apôtre Paul : “Je puis tout en Celui qui me rend fort” (Ph 4, 13). Nous pourrons tout par la prière. Le Seigneur nous donnera par elle cette force que nous n’avons pas. Théodoret a écrit que la prière est toute puissante : “Elle est seule, mai elle peut tout”. Saint Bonaventure considère que la prière nous permet d’acquérir tous les biens et d’échapper à tous les maux : “Par elle on obtient tout, par elle on est délivré de tout mal”. Saint Laurent Justinien estime que, par la prière, nous nous bâtissons une tour solide où nous serons en sûreté, à l’abri de tous les pièges et de toutes les violences des ennemis : “Par l’exercice de la prière l’homme se construit une forteresse”. Les puissances de l’enfer sont fortes mais, dit saint Bernard, la prière est plus forte que tous les démons : “La prière l’emporte sut tous les démons”. Oui, parce que la prière nous obtient le secours de Dieu qui surpasse toutes les puissances créées. David s’encourageait lui-même au milieu de ses craintes : “J’invoque Yahvé, digne de louange et je suis sauvé de mes ennemis” (Ps 18, 4). En un mot, dit saint Jean Chrysostome : “La prière est une armure, une protection, un port et un trésor”. La prière est une armure capable de résister à tous les assauts des démons ; elle est un port où nous pouvons chercher refuge dans les tempêtes ; elle est en même temps un trésor qui nous comble de tous les biens.

     Saint Alphonse de Liguor[2]


              - Van préoccupé : une question d’actualité -

    Marcel : O Marie, ma Mère, est-il bien vrai que la fin du monde est proche ? J’ai entendu des gens qui disent cela ; est-ce bien exact ? Ils affirment que juste en l’an 2000, ce sera la fin du monde, qu’après le règne de cinq autres Papes apparaîtrait l’Antéchrist. (...)

    Marie : Allons, mon enfant, mon petit Marcel, m’aimes-tu ? Pour ce qui est de ta question sur la fin du monde, je n’en sais absolument rien. Je ne connais ni le jour ni le mois où cela arrivera. Seule la Sainte Trinité est au courant de cette affaire. Pour moi, tout ce que je sais, c’est que Jésus veut rétablir en ce monde le règne de son amour ; c’est par le lien de l’amour qu’il veut ramener l’unité dans le monde ; faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son amour deviendra comme une colonne de feu qui soutiendra le monde sur le point d’être détruit. Petit Marcel, mon enfant, c’est par compassion pour le monde que Jésus veut le soutenir du feu de son amour. Et si le monde revient à la vie, c’est à cette flamme d’amour qu’il le devra... O mon petit enfant, le monde pourra vivre dans cette flamme d’amour ; il deviendra comme un globe de feu dans le foyer de l’amour de Jésus ; et tout sur cette terre évoluera dans le rayonnement de l’amour... 

    Cela suffit. C’est tout ce que je veux te faire comprendre. Le plus nécessaire pour toi, c’est de prier beaucoup, de prier pour le monde... Alors tout sur cette terre sera transformé ; une flamme vivante d’amour se formera dans le monde pour le soutenir. Mon enfant, prie, prie beaucoup pour que le règne de l’amour de Jésus soit solidement établi sur terre dans toute sa beauté, et qu’il en soit de même aussi pour mon propre règne. Le monde entier me reconnaîtra pour sa véritable Mère, et c’est alors qu’il comprendra clairement la compassion dont mon coeur déborde pour lui. Prie, mon enfant, le règne de l’amour arrivera bientôt dans le monde, et mon règne à moi le suivra de près. Prie, mon enfant, n’est-ce pas ? Mais pour ce qui est de la fin du monde, laisse à la Trinité le soin de s’en occuper. Ton rôle à toi, c’est d’aimer Jésus dans la joie, c’est de prier beaucoup pour les apôtres du règne de l’amour, et pour ceux de mon propre règne... 

                                                                                                                                                                            Col. 259-260


            - Il faut prier -

    À Tê

    J.M.T.                                  Le 10 novembre 1947

    Chère petite soeur

    Les jours et les mois ont passé, et je me vois toujours obligé de respirer l’air de ce monde. Je ne cesse de soupirer après le jour où il me sera donné de voir mon Jésus face à face. Cependant... !!!

    Cependant, je dois t’écrire encore une lettre, toujours sans savoir quand j’aurai l’occasion de te l’envoyer... Si Jésus le veut, il me fera bien trouver une occasion de te l’expédier. 

    Es-tu joyeuse, petite soeur? Je suis certain que tu soupires toi aussi après la fondation des Rédemptoristines au Vietnam, n’est-ce pas? Cependant, ton Jésus la désire encore plus que toi, puisque lui-même a voulu cette fondation depuis longtemps déjà. Mais parce que personne ne s’en occupe, et surtout parce qu’on ne prie pas assez, la volonté de Jésus n’a pas encore pu se réaliser. (...) Il est entendu que tout dépend de Jésus, et qu’il peut, s’il le veut, conduire facilement les Rédemptoristines au Vietnam ; mais il veut notre collaboration, pour que nous réalisions cette oeuvre avec lui. Etant des âmes qui l’aiment, étant ses épouses, il veut utiliser la puissance de ses épouses, -la prière-, pour que sa volonté s’accomplisse.

    En ce qui te concerne, petite soeur, vu que tu as choisi Jésus pour ami, et que lui, t’a choisie pour être sa petite épouse, tu dois aussi collaborer avec lui, pour que sa volonté s’accomplisse parfaitement. Ta force à toi, c’est la prière. Or, Jésus a actuellement besoin de prière. S’il y a assez de prière toutes les grâces que nous désirons, Jésus se doit de nous les accorder selon notre désir. (...)

    Au revoir, petite soeur, l’heure est passée. Je te donne un baiser avec les jolies lèvres du petit Jésus. Je demande aussi à Marie de presser ses deux petites fleurs sur son coeur avec le petit Jésus ; je veux parler ici de Sau et de toi-même. Puissiez-vous faire connaissance et vous aimer l’une l’autre dans l’amour infini de Jésus. 

                                                                                                                      J. M. T. Marcel. 


    Au Père Boucher

                                                                                                                                                                Le 12 décembre 1950 

    Révérend et cher Père,

    Mon cher Père, ces derniers jours, il semble que le monde est bien troublé par une nouvelle suivant laquelle les communistes chinois menaceraient d’envahir le Vietnam, si bien que ceux-ci célébreraient Noël à Hanoi. N’est-ce pas là une simple menace pour rire? ... 

    Quant à moi, en entendant les opinions des confrères circuler dans la maison, j’ai d’abord été un peu préoccupé, mais ces derniers jours, je me suis ressaisi, j’ai demandé pardon à Jésus, pour m’accrocher de nouveau solidement à l’ancre de l’espérance en l’amour de Jésus ; et comptant sur cet amour, j’ose affirmer une seconde fois que les Chinois ne pourront pas pénétrer dans la ville de Hanoi. Je prie toujours, je prie sans la moindre crainte, je prie et supplie en toute humilité et confiance, avec la certitude que Dieu va écouter la prière de ma toute petite âme. Je crois fermement que Dieu est capable de nous sauver dans la zone restreinte qu’est la ville de Hanoi. Que les militaires français ne se retirent donc pas, car s’ils se retirent, ils doivent se rappeler qu’il leur sera plus tard très difficile de pénétrer dans la ville, et s’ils y parviennent, la ville ne sera plus alors qu’un immense amas de cendre couvrant le sol. 

    Que la ville de Hanoi demeure stable, que l’évêché reste en paix sur place. Dès maintenant, il faut recruter une armée spécialement consacrée à la prière, jour et nuit, sans oublier d’exhorter les gens à accompagner, à tour de rôle, l’image de Notre Dame du Perpétuel Secours portée en procession dans la ville[3]... Il faut prier. Oui, nous devons prier, pour faire bien connaître aux adversaires de notre foi, que nous possédons, dans la prière, une force d’une puissance sans limite. Nous vaincrons, non par les bombes et les balles, mais par la prière qui jaillit de nos coeurs confiants.


    Nous devons avoir toujours confiance en la protection de Dieu ; nous devons prier, prier sans penser aux bombes et aux balles. Si, tout en priant, notre esprit est inquiet, dominé par la peur, se disant : si les Français se retirent, nous sommes morts... si les Américains ne viennent pas, nous serons vaincus... , une telle espérance n’est pas une espérance en Dieu ; et une telle prière ne peut être appelée prière inspirée par une entière confiance. 

    Non, n’ayons pas peur. (...)

    Dieu n’a pas besoin de beaucoup de paroles qui choquent les oreilles, un simple regard venant d’un petit enfant suffit pour qu’il nous regarde avec pitié et vole à notre secours. Ce petit enfant, c’est moi-même. En conséquence, encore une fois, et pour la troisième fois, j’ose affirmer que les communistes chinois ne peuvent pas pénétrer jusqu’à Hanoi. ...

    Veuillez me bénir et prier pour moi. Le petit Jésus est sur le point d’arriver... N’allez pas partir dans la nuit de Noël, car s’il arrive à Thai-hà-Ap et n’y rencontre pas les novices, il sera certainement bien triste. N’est-ce pas, mon Père? 

    Je vous donne un long baiser avec les jolies lèvres du petit Jésus. 

                                                                                                                           Votre petit 

                                                                                                               J. M. T. Marcel, C. Ss. R.

            La prière

                                                                                                          Les oraisons jaculatoires sont :

    -1. comme la respiration de l’âme,

    -2. comme des flèches brûlantes lancées de notre coeur vers Jésus.

    -3. Elles contribuent à notre sanctification et à la correction de nos défauts.

                            La manière de prier :

    -1. être attentif aux paroles prononcées.

    -2. Attentif aussi au sens des paroles.

    -3. Attentif au but que nous poursuivons, et à l’intention que nous donnons à notre prière.

                                                                                                                                                                                            Résumé de quelques conférences du noviciat

     

     


                 -Témoignages -

    D’un missionnaire de Corée

     

    Chère Madame,

    Savez-vous que nous invoquons régulièrement Marcel Van avec les enfants de notre maison Saint-François et que sa photo y est exposée. Pour ma part, j’ai lu tous les livres le concernant et le prie de protéger tous nos enfants et d’y faire des vocations sacerdotales et religieuses.

    Sans y être allé, j’ai un grand amour envers le Viet-Nam, où la France a eu un rôle de sœur dans l’histoire avec ce pays et où les prêtres de ma société M.E.P. ont versé leur sang pour le Christ (saint Théophane Vénard, ...)

    Oui, madame, je vous encourage dans ce que vous poursuivez en faveur de Marcel Van et du peuple vietnamien.

    Que le Seigneur vous bénisse et vous garde

                                                                                                                                                                      Père Philippe Blot

                                                                                                                                                      Missions Étrangères de Paris

    D’une communauté religieuse

    Bonjour

    Pourriez-vous nous adresser des images avec la photo de Van et au verso une prière. J’animerai bientôt une session sur la prière et je voudrais faire connaître Van en proposant cette image. Par le passé en animant des rencontres de prière j’ai constaté des grâces spéciales de bonheur touchant toute une assemblée lorsque nous prions en reprenant des paroles simples de Van à Jésus. Bonheur et joie jusqu’au rire venant soulever les fardeaux et créer une chaleur fraternelle entre les personnes. Sa grâce est de nous conduire à la simplicité des tout-petits. En ce chemin, il est aussi très proche de sainte Gemma, patronne de notre communauté, qui avait un coeur très vulnérable et d’une simplicité quasi “enfantine”

    Merci pour votre apostolat.

                                                                                                                                                                            Soeur M.-A


                Je suis un petit rédempteur

    -1-

    Oui, je suis un petit Rédempteur!

    Ma vie ressemble à celle de Jésus autrefois.

    Je suis tout entier au soin du ménage,

    Comme l’a fait Jésus Enfant, à Nazareth.

    -2-

    Je suis un petit Rédempteur!

    Toute ma vie, je devrai rester caché,

    Sans pouvoir aller au loin prêcher l’Evangile,

    Me contentant d’être au service des apôtres de Jésus

    -3-

    Je suis un petit Rédempteur,

    Me tenant tous les jours près de Marie,

    Pour travailler sans relâche, souffrir

    Et prier beaucoup pour le salut de l’humanité.

    -4-

    A l’exemple de Jésus à Nazareth,

    S’appliquant tout le jour à d’humbles travaux,

    Je passe moi aussi tout le jour à frotter et balayer,

    A planter des légumes, à faire de la couture.

    -5-

    Dans la cuisine, j’ai à peler les pommes de terre, cuire les aliments

    Faire du pain de blé, préparer le riz ou encore laver la vaisselle.

    Oh! quel bonheur je trouve au milieu de ces occupations ;

    C’est comme s’il m’était donné de prêcher aux gens, de leur venir en aide

    -6-

    Bien que très occupé à ces travaux manuels

    Jamais je n’oublie d’y joindre la prière

    Bien au contraire, toutes mes fatigues,

    Je les offre à Dieu comme une ardente supplication


    -7-

    Quand je suis fatigué, c’est avec joie que je me repose,

    Me tenant près de Marie, et m’unissant à elle pour prier.

    Ma prière ne porte pas seulement sur mes besoins personnels ;

    Elle embrasse toutes les âmes encore privées de la lumière de la foi.

    -8-

     

    Oh’. quel bonheur de vivre une vie comme la mienne

    De porter le même titre que Jésus Rédempteur.

    Oui, quelle joie pour moi quand je songe

    Que ma vie est semblable à la vie de Jésus.

    - Les Amis de Van -

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    [1] Documents pontificaux de Paul vi, Ed. Saint-Augustin Saint-Maurice, t.1, p.535.

    [2] Le grand moyen de la prière, Ed. Saint-Paul, 1998, p. 56-57.

    [3] Notre-Dame du Perpétuel-Secours est toujours priée à Hanoï. Son culte n’a pas connu d’interruption depuis la fondation de la paroisse de Notre-Dame du Perpétuel-Secours en 1929, par les Rédemptoristes.

     
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