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Frère Marcel Van C. SS. R
(1928 - 1959) (1928 - 1959) (1928 - 1959)

Bulletin (n°18 ) de l'Association des Amis de Van

pour accompagner la cause du Frère Marcel

 

Sommaire

  • - Editorial -
  • - Van et Marie - 
  • Un bon calculateur  
  • Mère ou Reine ? 
  • La mère des âmes 
  • Marie, Mère des hommes 
  • “ Ma vraie mère est tenue d’écouter toutes mes histoires ”
  • Marie, mère de Dieu
  • Marie et les souffrances de Van
  • Une mission auprès des Apôtres de l’Amour de Marie
  • Combien plus grande doit être notre confiance en Marie parce qu’elle est notre Mère
  • - Lettre à Sau -
  • - Témoignages -
  • Grand Merci
  • - Les Amis de Van -
  •    

     - Editorial -

     Au cours du temps de Noël, la liturgie de Noël, nous faisait nous réjouir avec les paroles d’Isaïe : “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père du siècle à venir, Prince de paix...” (Is 9, 5-6 selon la Vulgate).

     “Père du siècle à venir”, Jésus est en effet venu inaugurer une période nouvelle, celle de l’édification du Royaume de Dieu. En ce début d’année 2000, qui a fait couler tant d’encre et suscité tant de rêves, le Saint Père invite tous les chrétiens à la joie par l’ouverture du grand jubilé qui fait entrer l’Eglise dans le troisième millénaire. A l’aube du siècle à venir, entrons dans la joie de Jésus, celle du don et du pardon, de la conversion et du partage, de l’espérance et de la confiance en Dieu Père, Fils et Esprit-Saint.

     Van lui-même s’était posé des questions sur l’an 2000. Dans le dernier bulletin, nous avons entendu la sainte Vierge lui remettre les idées en place avec la fermeté et la délicatesse d’une maman : n’aie pas peur, ta mission est de prier, Dieu pourvoira au reste. Ce bulletin, plus spécialement consacré à la sainte Vierge, Mère de Dieu et mère des hommes, est comme une invitation à la confiance. Un grand merci au Père Jacques-Marie Guilmard, moine de Solesmes, à qui nous devons ces pages.

     Que, sous la protection toute maternelle de Marie, cette année vous apporte joie,  bonheur et sainteté. Qu’aux jours plus sombres, Van soit auprès de chacun de nous pour nous aider à transformer “la souffrance en joie”, comme une “lumière qui se lève dans les ténèbres, alors l’obscurité sera pour toi comme le milieu du jour.”(Cf Is 9,1-2)


    - Van et Marie -

     Un bon calculateur

     

    En toute chose, Van est concret. Même, lorsqu’il aime, il compte. Mais, il compte comme le font les amoureux. Dans sa charité, il retrouve naturellement toutes les vérités de la foi et de l'Eglise Le 3 janvier 1946, Van dit à Marie :

     “ Je désire t’aimer autant que t’aime le petit Jésus ; et de ce fait, je t’aime déjà deux fois comme lui. Laisse-moi faire le calcul pour voir. D’abord le petit Jésus t’aime, et c’est là ma première part ; ensuite, mon désir de t’aimer autant que t’aime le petit Jésus constitue ma deuxième part. Cela fait donc deux parts : celle de Jésus et la mienne. ش Mère, je ferai la même chose au ciel... ” (col 246-247).

    Le 4 janvier 1946, Van répète :

     “ Je t’aime beaucoup. Je t’aime deux fois comme t’aime le petit Jésus, je dirai même trois fois, puisque je t’aime aussi avec ma sœur Thérèse. ” (col 249).

     Quel enseignement contiennent ces quelques mots, en apparence, banals ? La charité est un bien qui ne s’enferme pas dans une personne, fût-elle la Sainte Vierge. Il n’y a pas à avoir peur d’aimer Marie, comme si Jésus en était lésé. Aimer Notre Dame, c’est aimer ceux qu’elle aime et ceux avec lesquels elle est unie, et en premier lieu son Fils. De plus, la charité se cumule au passage. C’est là l’un des sens de la “ communion des saints ”. Dans le domaine matériel, si un homme possède un bien, tous les autres en sont privés. Dans le domaine spirituel, tout peut être commun à tous, et l’abondance des participants enrichit tout le monde. Ainsi, s’explique la parole de Jésus : “ Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ” (Mt 18, 20).

     

    Van fournit une réponse à ceux qui s’inquiètent de la dévotion à Marie comme d’un obstacle à la dévotion au Christ. C’est Jésus le principe de tout amour ; c’est lui qui fait aimer ; c’est lui le terme : l’amour de Jésus l’emporte sur tout autre amour. Mais, la charité est toujours universelle, et l’amour qu’on a pour l’un, inclut tous les autres. L’amour envers Marie atteint tout particulièrement Jésus.

    Oui, Van est un bon calculateur !

    Mère ou Reine ?

    Van : ش ma Mère Marie, le petit Jésus dort, mais toi, tu me restes. Je t’aime beaucoup, et, en union avec ton cœur aimant, j’aime le petit Jésus. ش Mère, les saints et les saintes savent te donner des titres divers, mais moi, je ne puis que t’appeler tout simplement du nom de Mère, de Mère des âmes. ش Marie, tu es ma Mère, et dans le ciel, je te donnerai comme sur la terre, le nom de Mère. Je ne veux pas t’appeler “ Reine ”, ni “ Notre Dame ”. Pour te parler et t’appeler, je ne sais employer que le seul nom de Mère (col 245).

    Van préfère utiliser le vocatif de “ Mère ” pour Marie. Il imite en cela sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui écrit :

     “ Quelle joie de penser que cette Vierge est notre Mère ” (Lettre à un missionnaire, 9 mai 1897). “ On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du ciel et de la terre, mais elle est plus Mère que Reine ” (Derniers entretiens, 23 août 1897).

     Van est entier : sa grande sœur était plus nuancée : Mère plus que Reine, mais sans exclure la royauté de Marie. Voyons ce qu’écrivait saint Alphonse de Liguori à propos du Salve Regina, dans son ouvrage Les gloires de Marie. Le fondateur des Rédemptoristes commente l’invocation initiale selon sa formulation primitive, où le mot “ Mère ” était absent : “ Salve, Regina misericordiae – Salue, Reine de miséricorde ”.

     “ Jésus étant roi de l’univers, c’est de l’univers aussi que Marie est la Reine. Continuez, ô Marie, continuez avec assurance à exercer votre empire ; n’hésitez pas, agissez en Reine, disposant à votre gré des biens de votre Fils. Vous êtes la mère et l’épouse du Roi de l’univers, à vous le droit de régner, à vous la puissance souveraine sur toutes les créatures. ” [...] “ Marie est donc Reine. Mais sachons-le bien pour notre commune consolation, c’est une Reine toute bonne, toute clémente, toute inclinée à nous faire du bien, à nous misérables. ”

     Paul VI, vingt ans après Van, le 21 novembre 1964, demandera que le nom de Mère soit employé de préférence pour la Sainte Vierge. Le pape songeait à une appellation dite par toute l’Eglise, puisqu’il était en train de proclamer Marie Mère de l’ةglise. Voici son texte :

     “ Nous voulons que, dorénavant, avec un tel titre très doux la Vierge soit encore plus honorée et invoquée par tout le peuple chrétien. Il s’agit d’un titre, vénérables Frères, qui n’est pas nouveau pour la piété des chrétiens ; c’est même proprement avec ce nom de Mère, de préférence à tout autre, que les fidèles et l’Eglise tout entière veulent s’adresser à Marie. Ce titre en vérité appartient à l’authentique substance de la dévotion à Marie, trouvant sa justification dans la dignité elle-même de la Mère du Verbe Incarné. ”

     Marie étant la Mère de Dieu, le terme de Mère pour parler d’elle a un sens très large : elle est essentiellement Mère. La Sainte Vierge n’est pas que cela. Elle est aussi la Femme, épouse - modèle de l’Eglise qui s’unit au Christ, son Epoux Pour Van, dont la mission concerne tout spécialement les enfants, il voit surtout en Marie la Mère. Il a raison, parce qu’elle est essentiellement Mère dans toutes les fonctions qu’elle exerce sur les hommes et sur l’Eglise.

    Marie est Reine - par sa maternité. Elle est Notre Dame - maternellement.

    Et elle est Mère - royalement.

     

    Quel est le sens des expressions que Van écarte ? Le premier terme, “ Notre Dame ”, est le féminin de “ Notre Seigneur ”, avec une connotation tendre et respectueuse. L’expression a pris en France au Moyen âge une couleur particulière. Quoique cette époque soit révolue et que cette manière de parler ait été adoptée partout dans le monde, elle reste marquée par ce sens typiquement français, qui peut échapper à un étranger. Marie a un pouvoir équivalent à celui du Christ. Sa seigneurie n’est pas plus source de crainte que celle exercée par le Seigneur : elle est maternelle. Ce terme indique, semble-t-il, comment nous voyons Marie : le mouvement va de nous vers elle. L’autre terme, celui de “ Reine ”, est plus général, et montre l’universalité de la maternité de Marie. Le mouvement va d’elle vers nous.

     

    La mère des âmes

    Van ignore les abstractions ou ce qui peut faire penser à une abstraction. Point de théologie spéculative. Pour lui, Marie est sa mère, la mère des âmes. La mère des chrétiens. Il comprend l’action de Marie comme une multiplication de son action sur chacun : c’est ainsi qu’agissent les mères. L’amour d’une mère est tout entier dans chacun de ses enfants, et leur grand nombre ne diminue pas cet amour. Van, en Vietnamien, est personnaliste. Il l’est à la manière des enfants. Pas de vision large, mais des rapports de personne à personne. Pour lui, l’Eglise est l’ensemble des fils de Marie - ce qui, après tout, est une excellente définition. Mais, chez Van, cette façon de voir ne met aucune limite à l’action maternelle de Marie. Sa vigilance s’étend à l’Eglise, à toute l’humanité (où le Vietnam a évidemment la première place). Marie est mère de l’Eglise.

     

    Marie, Mère des hommes

    En ce début de Jubilé du Christ, Marie nous introduit dans le mystère de son Fils , elle est la vraie mère. Elle est si proche de son Fils, qu’elle est parfaitement apte à nous le faire imiter. Sa manière de coopérer à notre salut est multiple. Ici, Marie souligne que son rôle est de nous inviter à la prière, et d’être témoin du véritable amour de Jésus pour le monde.

    Marie : Mon petit Marcel, si je te manifeste ces choses, c’est dans l’unique intention de t’exhorter à la prière. Prie, mon enfant, car la prière est une chose de toute première nécessité ; je veux que tu t’y appliques dès maintenant, surtout les premiers samedis du mois. Dis bien à tout le monde que c’est sur le solide fondement de la prière que s’établira mon règne en ce monde. Si on prie peu, mon règne sur terre sera peu durable ; par contre, plus on priera, plus aussi mon règne sera  solide et durable. O mon enfant, si mon règne est peu solide en ce monde, le règne de l’amour de Jésus ne pourra pas non plus être vraiment solide. Toujours, en effet, le petit Jésus veut que je me tienne du même côté que lui, pour témoigner de son véritable amour pour le monde. Mon enfant, peut-il y avoir pour le monde un bonheur comparable à celui de posséder une Mère au cœur rempli de compassion tel que le mien ?...

    Mon enfant, donne-moi le nom de Mère de l’univers, n’est-ce pas ? Mes enfants, je vous aime plus que moi-même, plus même, que le petit Jésus. En effet, si je n’avais pas aimé les hommes plus que Jésus, qu’est-ce qui m’obligeait de vous accepter comme mes enfants, vous, les hommes pécheurs ? Si je m’étais contenté d’accepter seulement Jésus comme mon enfant, personne n’aurait pu m’en faire un reproche ; cependant, par pitié pour vous, les hommes, je n’ai pas dédaigné de vous accepter aussi pour mes enfants et c’est avec tout l’amour de Jésus que je vous ai aimés moi-même. ہ supposer que Jésus ne soit pas Dieu, et un Dieu infiniment juste, certainement qu’il me reprocherait de ne pas l’aimer lui seul, mais de prodiguer encore tout mon amour aux hommes. Si Jésus, qui est pourtant le Dieu Jaloux, ne laisse paraître dans ce cas aucune jalousie, quand donc le fera-t-il ? J’ajoute aussi que Dieu ne m’a pas obligée non plus à accepter la charge d’être la Mère des hommes, mais uniquement celle de coopérer à l’œuvre du salut du monde, de sorte que si je n’avais pas voulu accepter les hommes comme mes enfants, je naurais manqué en rien, devant Dieu... Mon cher enfant, si tu ne comprends rien à ce que je dis, peu importe. Ton rôle à toi, c’est d’écrire ; contente-toi donc d’écrire, et cela suffit...

     Dans l’intention de manifester plus clairement sa miséricorde envers le genre humain, et voulant que je coopère de façon plus évidente à l’œuvre de la Rédemption des hommes, Dieu m’a léguée à vous comme Mère, afin que vous compreniez que son amour pour l’humanité est vraiment sans limite. J’ai donc accepté d’être la Mère du monde, pour faire connaître aux hommes l’amour que Dieu leur porte, de sorte que tout l’amour que je porte à Jésus, rejoint l’amour que j’ai pour les hommes, mes enfants... Et si Jésus veut établir mon règne dans le monde, à la suite du règne de son amour, c’est également afin que le monde voie clairement son immense miséricorde envers les hommes.

     Mon enfant, tu n’as pas à te troubler, si tu ne comprends rien à ce que je dis. Jésus barbu lui, comprend très bien. De plus, ton rôle à toi, ce n’est pas de comprendre. Reste joyeux. Aime bien le petit Jésus, et prie... beaucoup. Laisse-moi te donner quelques baisers, et te couvrir de mon manteau avec le petit Jésus... L’heure est passée. Va te détendre. Je suis vraiment ta Mère, toujours je suis contente de toi... (col 263-266)

     Le bien attire et suscite l’amour. Aimer une personne pleine de qualités, c’est-à-dire vouloir son vrai bien, est facile. On se porte vers elle spontanément pour lui rendre mille services. Ainsi, Marie n’avait pas de peine à aimer Jésus. Mais pour aimer quelqu’un d’imparfait, il faut davantage de don de soi pour se porter à agir en sa faveur. C’est en ce sens que la Sainte Vierge dit qu’elle nous aime plus que son Fils. On peut ajouter qu’elle nous aime non seulement avec son propre amour, mais avec l’amour qu’a Jésus pour nous – selon ce qui a été dit à propos des calculs de Van.

     Marie dit à Van que Dieu lui a demandé sa collaboration au salut des hommes, mais que sa maternité par rapport à l’humanité était davantage liée à son bon vouloir.

     Le sens des paroles de Notre Dame peut se comprendre de plusieurs façons. Avançons celle-ci. La participation de Marie à notre salut aurait pu s’arrêter au fait d’avoir mis au monde son divin Fils et de l’avoir accompagné à la Croix pour coopérer à notre salut. Mais Dieu lui a proposé de poursuivre sans fin son action maternelle. En fait, Notre Dame a accepté le plan du salut dans sa totalité en un seul mouvement, ce qui impliquait l’acception de l’exercice d’une maternité vis-à-vis de tous les hommes : c’est pourquoi désormais les deux aspects de l’action de Marie sont de fait inséparables. S’ils avaient été séparés, notre salut aurait perdu de sa perfection.


    Marie a coopéré à notre salut d’une manière maternelle.

    Son action maternelle est sa façon de coopérer à notre salut – encore maintenant et pour l’éternité.

    L’aspect maternel de l’amour de Dieu pour nous se manifeste tout spécialement par Marie. Beaucoup d’hommes blessés par la vie ne connaîtront de notre foi que Marie.

    Dans l’enquête préparatoire au Concile Vatican II, l’archevêque de Dublin avait posé cette question : “ Que faut-il penser de ces fidèles, pour qui le centre de la religion catholique, en droit, c’est Jésus Christ, et, en fait, c’est la Vierge Marie ? ” La réponse est toute simple, si profonde, si vraie : Jésus nous a donné sa Mère pour être l’Etoile qui nous guide vers lui, et Marie est tellement unie à Jésus que, si l’on se donne à elle, on est de fait avec Jésus. La Sainte Vierge ne détourne pas les fidèles de la vraie dévotion au Christ. Comment craindre une dévotion que Dieu lui-même a voulu pour nous ? Il ne peut en être jaloux. Le rôle de Marie dans notre salut et dans notre vie chrétienne fait partie de la Révélation : Mère des hommes, Mère de la grâce.

     Marie, la plus belle des mères, celle qui nous renvoie à notre mère, celle qui transcende toutes les mères. Beaucoup de personnes manquent d’un père, beaucoup aussi manquent de la tendresse d’une mère. Il est étonnant de voir comment chez beaucoup est spontanée et forte la dévotion à Notre Dame. Les prêtres sont les témoins émerveillés de l’action de Notre Dame dans le cœur des hommes aujourd’hui.

     

       “ Ma vraie mère est tenue d’écouter toutes mes histoires ”

     

    Van : ش Marie, ma Mère, puisqu’il m’est encore permis de bavarder avec toi en ce moment, je vais te parler, tu le veux bien ? ش Mère, est-ce que tu consens à m’écouter ? Même si tu ne voulais pas m’écouter, tu devrais quand même m’entendre, car m’entendant sans cesse chuchoter à ton oreille, même si tu ne voulais pas m’exaucer, tu devrais au moins te résigner à m’écouter.

    Mais, ô Mère, quelle sottise je viens de dire là ! Comment pourrait-il jamais arriver que tu ne sois pas contente de m’écouter ? Je sais très bien que mon vrai Père et ma vraie Mère sont toujours prêts à écouter par le menu toutes mes histoires (col 347).

     Van entend bien dialoguer familièrement avec Marie, comme Thérèse lui a appris à parler sans retenue avec Jésus des moindres choses de la vie courante. Que les âmes pour lesquelles la prière est un exercice inconnu ou pénible, se rappellent que la prière consiste à se tourner d’abord vraiment vers Marie, puis à laisser son cœur parler comme un enfant parle à sa Maman.

     

      Marie, mère de Dieu

     Van : ش ma Mère Marie, il y a une question que je voulais te poser, et je l’oublie toujours. Laisse-moi réfléchir d’abord un peu pour me la rappeler...

    Ah ! je l’ai. ش Mère, comment se fait-il qu’il se trouve des gens qui disent : “ Nous ne pouvons croire que Marie soit Mère de Dieu ; en effet, qu’une créature humaine soit la Mère de Dieu, c’est là une chose tellement déraisonnable, qu’on ne peut y croire. ”

    Marie : Bien, mon cher petit “ minutieux ”, je vais répondre à ta question. Ce qu’affirment ces gens-là est tout à fait juste. Ils disent que c’est là une chose déraisonnable, car de fait, il n’existe aucune raison capable d’expliquer ce mystère ; étant donné que ce monde est encore bien pauvre en raison, seul l’Amour peut arriver à le pénétrer. Si les gens ne peuvent croire, c’est parce qu’ils manquent d’humilité. Moi-même, en voyant Dieu s’abaisser jusqu’à se faire homme, j’ai également trouvé cela mystérieux, incompréhensible. Et si le vrai Père du ciel ne m’avait pas donné l’humilité, jamais non plus je n’aurais pu croire à ce mystère. Mon cher enfant, il ne reste donc plus qu’un seul moyen pour amener ces gens à comprendre : c’est de leur faire connaître que l’Amour, en Dieu, est sans limite, d’une profondeur insondable, et que par conséquent c’est un mystère que moi-même je ne comprends pas, à plus forte raison les hommes...

     

    Mon enfant, l’esprit humain est très borné ; il est même incapable de comprendre l’Amour que Dieu porte à un simple grain de sable. Si donc, après cela l’homme ose scruter l’Amour immense que Dieu porte à l’humanité, pose-lui cette question : “ ش homme, es-tu capable de comprendre la grandeur de l’Amour de Dieu pour un simple grain de sable ? ” Si on arrivait à le comprendre, on pourrait également comprendre tout ce que le Seigneur a fait en moi, en faveur des hommes... Mon enfant, cela suffit, l’heure est presque passée déjà. Va en paix (col 396-397)

    Que Dieu s’abaisse jusqu’à l’humanité, et qu’il prenne une Maman parmi nous, nous croyons que c’est contraire à la raison. En réalité, cela ne s’oppose pas à la raison, mais cela la dépasse : c’est un mystère. Marie explique à Van que seul l’Amour peut pénétrer ce mystère. En effet, l’intelligence comprend les choses, elle se les approprie et les réduit à sa petitesse. L’amour, lui, dilate le cœur vers l’être aimé. Face à un mystère qui nous dépasse, seul un regard d’amour ouvert sur l’infini peut entrevoir les merveilles qu’il contient. Mais, dans le cas de l’abaissement de Dieu, il faut aussi l’humilité. Car l’orgueil se croit tellement supérieur à tout, qu’il ne peut concevoir que quelqu’un s’abaisse ; bien plus, l’abaissement de Dieu le scandalise. Une personne humble, au contraire, aime toute chose, même les plus petites, puisqu’elles sont à sa taille. Elle ne s’étonne guère que Dieu ait un amour semblable qui le conduise jusqu’à s’identifier à la bassesse de l’homme.

     

      Marie et les souffrances de Van

    Jésus : Ah ! Marcel, tes petits sacrifices me sont très agréables. Tu devras souffrir encore beaucoup, mais ne t’en préoccupe pas. Souviens-toi que c’est aujourd’hui l’anniversaire du jour où je t’ai donné à ma Mère Marie, pour que tu sois son véritable enfant ; c’est aussi le jour où je t’ai donné Marie ma Mère pour être ta vraie Mère. Me trouvant alors en présence de ma Mère, je souffrais avec joie. ہ ce moment où toutes les créatures du monde semblaient m’avoir abandonné, il ne restait plus que ma Mère Marie pour me consoler. Même Dieu le Père semblait ne plus vouloir me regarder ; mais ma Mère Marie ne cessa de me regarder jusqu’au moment où j’ai échappé à la souffrance. Oh ! petit frère, Marie est ta vraie Mère aussi bien que la mienne. Quand elle te voit souffrir, elle est plus près de toi pour te consoler, aussi longtemps que tu n’auras pas toi aussi échappé à toutes les souffrances. ش Marie, tu es la vraie Mère de Marcel, la vraie Mère de toutes les âmes ; ne t’éloigne jamais de tes enfants...

    Marcel, Marie est ta vraie Mère, et toi, tu es son véritable enfant. Pense toujours à elle ; elle te comprend mieux que tu ne te comprends toi-même ; elle connaît tes souffrances, elle est toujours près de toi, te portant sans cesse dans ses bras et te couvrant de ses baisers...

     Petit frère, si grandes que soient tes souffrances, souviens-toi toujours que moi aussi j’ai souffert, mais que Marie m’a consolé. Il en sera de même pour toi. Jamais Marie ne s’éloignera de toi dans tes souffrances. D’ailleurs, quand tu souffres, c’est encore elle qui a le plus à souffrir, puisqu’elle est ta Mère (col 479-481, Vendredi Saint 1946)

     La dernière phrase de Jésus à Van donne une clé pour aborder, sinon pour comprendre, le mystère de la souffrance des innocents. Nous considérons souvent la souffrance des enfants et des innocents, comme la souffrance absolue, gratuite, sans explication possible : d’une part, ils ne sont pas fautifs, et d’autre part ils ne peuvent faire de leur souffrance un sacrifice. Jésus explique à Van que Marie souffre plus que ceux qui souffrent, et que la souffrance des innocents est d’abord et surtout la souffrance de Marie, leur Mère (il va de soi que c’est, au premier chef, la souffrance de Jésus lui-même). Mais Marie, dans sa souffrance, prend en charge les innocents, elle se transforme pour eux en source de vie éternelle selon un enfantement spirituel. La souffrance de tous les Van du monde et celle de Marie appellent les hommes et les femmes de bonne volonté à travailler à “ sécher les larmes et à panser les plaies ”, selon l’expression de Paul VI.

     

    Une mission auprès des Apôtres de l’Amour de Marie

    Dans ses colloques, Van a reçu une mission de Marie. Sur terre, elle consiste à prier et à se sacrifier pour les Apôtres du Règne de son Amour, non à être lui-même le missionnaire de cet Amour. Le rôle de Van est de soi universel et s’étend à toute l’Eglise. Les premiers destinataires de son action sont :

     les prêtres qui diffusent l’amour de Dieu,

    les enfants, objet privilégié de cet amour,

    la France, amie nécessaire du Vietnam.

     Parfois, les adultes n’acceptent d’être conduits que par des enfants. Sans doute, ont-il trop souffert des personnes de leur âge pour faire confiance à d’autres adultes. Que Van soit notre modèle, notre guide et notre intercesseur. Il faudra revenir sur ce sujet essentiel.

    Quand Marie propose à Van de participer à étendre le Règne de son Amour, il accepte de plein cœur, sans se rendre compte que le Règne de Marie pour lequel il doit travailler, fait de Marie une Reine. Van possède la logique des enfants, qui prennent partout ce qui est bon, sans songer à une vue d’ensemble. Il considérait en Marie seulement sa Mère, mais il passera sa vie terrestre et son ciel à travailler en faveur de la Reine de l’Amour !

    Un adulte aurait tenté de mieux juxtaposer les parties. Le témoignage de Van a toutes les apparences de la vérité. Merveille de fraîcheur et de grâce !


    Combien plus grande doit être notre confiance      en Marie parce qu’elle est notre Mère

    Ce n’est ni une pieuse imagination, ni une vaine illusion qui pousse les dévots de Marie à l’appeler leur Mère. Il semble qu’ils ne puissent l’invoquer autrement, ni se rassasier de lui donner le nom si doux de Mère ! Oh ! oui, Marie est véritablement notre Mère, non selon la chair, mais selon l’esprit, la Mère de nos âmes et de notre salut (....)

    C’est donc en deux circonstances  - les saints Pères nous l’apprennent - que Marie devint la Mère de nos âmes. D’abord quand elle mérita de concevoir dans son sein virginal le Fils de Dieu (...) Lorsque la très sainte Vierge, en son Annonciation, donna l’assentiment que le Verbe éternel attendait pour devenir son Fils, alors, dit saint Bernardin de Sienne, “par ce consentement même et avec une extraordinaire ardeur, elle demanda notre salut et le procura. Par ce même consentement, elle se consacra sans réserve à l’œuvre de notre Rédemption, et ainsi, dès ce moment, elle  nous porta tous dans son sein comme ses enfants et fut très véritablement notre Mère.”

    Saint Luc, en parlant de la naissance de notre Sauveur, dit que Marie mit au monde son fils premier-né (Lc 2, 8). Si l’Evangéliste, remarque un auteur (saint Albert le Grand), affirme que Marie enfanta alors son premier-né, faut-il supposer qu’elle eut ensuite d’autres enfants ? Mais, ajoute ce même auteur, il est de foi que Marie n’eut, selon la chair, d’autre enfant que Jésus : c’est donc selon l’esprit qu’elle conçut d’autres enfants ; et ces enfants c’est nous tous.....

     La seconde circonstance où Marie nous donna la vie de la grâce ce fut sur le Calvaire, lorsque, le cœur rempli d’une immense douleur, elle offrit au Père éternel pour notre salut, la vie de son fils bien-aimé. Depuis lors, affirme saint Augustin, “elle est bien la mère spirituelle des membres du Sauveur, parce qu’elle coopéra par son amour à faire naître les fidèles dans l’Eglise”, à nous régénérer par la grâce de notre chef, Jésus-Christ.


    Voilà précisément ce que signifie, appliqué à la sainte Vierge, ce texte du Cantique des cantiques : on m’a placée à garder les vignes, et ma vigne à moi, je ne l’ai pas gardée. Pour sauver nos âmes, Marie consentit à sacrifier la vie de son Fils. C’est l’explication de l’abbé Guillaume : “Pour sauver la multitude des âmes, dit-il, elle abandonna sa propre âme à la mort”. Quelle était, en effet, l’âme de Marie, sinon son Jésus ? Il était sa vie et tout son amour. C’est pourquoi saint Syméon annonça à la Vierge-Mère qu’un jour un glaive de douleur transpercerait son âme bénie. Ce glaive si cruel, ce fut la lance qui transperça le côté de Jésus, de Jésus qui était l’âme de Marie. A cette heure-là, au prix de ses douleurs, elle nous enfanta à la vie éternelle, et tous, dès lors, nous pouvons nous appeler les enfants de ses douleurs.

     

    En tout temps notre très aimante Mère fut entièrement unie à la volonté divine. Or elle voyait le Père éternel aimer les hommes jusqu’à vouloir la mort de son Fils pour leur salut, et le Fils nous aimer jusqu’à vouloir mourir pour nous. Elle voulut donc, et saint Bonaventure nous avertit qu’il n’est pas permis d’en douter, “elle voulut se conformer exactement à cet excès d’amour du Père et du Fils, et elle mit sa magnanime volonté à offrir son Fils, à consentir qu’il mourût, pour que le genre humain fut sauvé.

    Il est vrai que Jésus voulût être seul à mourir pour le salut des hommes : Seul, dit-il, j’ai foulé le pressoir (Is. 63, 3). Mais devant l’ardeur de Marie, à vouloir, elle aussi, se consumer pour notre salut, voici ce qu’il arrêta : par le sacrifice et l’offrande de sa vie à lui Jésus, elle coopérerait à notre rédemption, et deviendrait ainsi la mère de nos âmes. Cette intention, Jésus la manifesta lorsque, sur le point de mourir, du haut de la croix, il vit sa mère et son disciple saint Jean, se tenir auprès de lui. A Marie d’abord, il dit : Voilà ton fils, c’est-à-dire voici l’homme qui, par l’offrande que tu fais de ma vie pour son salut, naît maintenant à la vie de la grâce. Ensuite, il dit au disciple : Voilà ta mère. (Jn 19, 26). Par ces paroles, Marie est instituée la Mère non seulement de saint Jean, mais de tous les hommes ; car, ainsi que s’exprime saint Bernardin de Sienne, “saint Jean les représente ici tous, et de tous Marie est de venue la Mère par la charité qu’elle leur porta.

     


            - Lettre à Sau -

                             

    Ma chère Sau,

     

    Petite soeur! ces jours-ci, je me demande pourquoi je pense naturellement très souvent à toi. Depuis le jour où J. Hiên est venu ici, je n'ai aucune nouvelle de toi, et de mon côté, je n'ai pas encore eu l'occasion de te faire parvenir une seule des deux lettres que je t'ai écrites et qui sont encore dans mon tiroir. Chaque fois que je les aperçois, je pousse un long soupir que j'offre au petit Jésus l'époux de mon âme, dans l'espoir qu'il me fournira bientôt une occasion de te les expédier. (...)

     

    Bien que ma mère selon la chair soit encore vivante, ma situation ne diffère pas de la tienne. Sans être orphelin ni de père ni de mère, avant même d'avoir atteint l'âge de sept ans, je portais déjà la croix de l'orphelin. Dieu a permis que je rencontre beaucoup de difficultés sans avoir pour me soutenir la main de ma mère selon la chair. Toujours cependant j'ai senti près de moi la présence d'une mère spirituelle qui me suivait du regard. Cette Mère, petite soeur, n'est autre que Marie, notre Mère bien-aimée.

     

    Dans mes deux lettres précédentes, je t'ai déjà parlé de cette Mère très aimante mais chaque fois que je pense à toi, que je te parle ou t'écris, je ne puis oublier cette mère, ni m'empêcher de te rappeler son souvenir. Petite sœur c’est entre les mains de Marie que j'ai posé ma croix d'orphelin; et maintenant, c'est aussi à elle que j'ai offert ta croix d'orpheline, lui demandant de te guider comme elle m'a guidé moi-même. Sau, aux moments où tu sentiras l'absence de ta mère, tu ne pourras sans doute pas t'empêcher de verser des larmes; cependant, utilise le pan du manteau de Marie pour essuyer tes larmes, et elle, voyant ton geste, comprendra les sentiments de ton coeur et ne manquera pas de te consoler.

     


    Ensuite, petite soeur, près de toi, il y a encore Jésus. Fixe sur lui un regard de foi; il te suit pas à pas, il se tient à côté de toi pour te soutenir dans l'épreuve, attendant que tu lui donnes ton cœur. Sau, ma petite soeur, ne t'attriste pas davantage, tu entends? Offre à Jésus ton coeur avec ses tristesses, et dans les moments où tu te sens seule, accours auprès de Marie et demande-lui de t'envelopper chaudement. Moi-même, aujourd'hui comme dans le passé, tous les soirs où je me sens triste et abandonné, jamais je ne manque d'accourir auprès d'elle, pour me cacher dans le pan de son manteau; et là, au lieu de regarder dans le vide, je porte mon regard sur Marie qui me répond d'ordinaire par un regard chargé d'amour et de consolation. Bien que parfois, quand je recours à elle, mon coeur n'échappe pas à la tristesse, toujours cependant je trouve la paix, car je crois que ma tristesse, il y a une mère qui la connaît déjà, de sorte que tout en étant triste, je reste quand même en paix. Chère Sau, je suis certain que si les choses que je t'écris ici ne peuvent te consoler, elles te permettront pourtant de voir et de connaître où ton coeur peut trouver consolation et appui. Par conséquent, petite soeur, n'aie pas peur de recourir à Marie et de donner ton coeur à Jésus. Demande à Marie de resserrer le lien de ton amitié avec Jésus, afin que tu possèdes pour toujours un amant qui sera pour toi un éternel appui.

     

    Chère petite soeur, rappelle-toi que c'est près de Marie que tu apprendras à aimer Jésus, et que c'est en aimant Jésus que tu sauras aimer Marie. Moi, par exemple, si je n'étais pas près de Marie, jamais je n'oserais m'approcher de Jésus; mais parce que je suis près de Marie, le petit Jésus et moi, petit Marcel, nous sommes comme deux petits enfants simples et joyeux, comme deux amis qui s'aiment l'un l'autre d'un amour à la fois très ardent et très intime. (...)

     

    Enfin, Sau! rendu au bout de mon papier, je te souhaite une nouvelle année remplie de joie en compagnie du petit Jésus dans les bras de Marie. Si tu es triste, amuse-toi à regarder le sourire du petit Jésus. Je demande à ma soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus de t'aider à rester toujours joyeuse avec le petit Jésus.

     

                             


            - Témoignages -

                Grand Merci

     


    Grand merci

    Pour tout ceci

     

    Des cadeaux

    Qui sont très beaux

     

    Des adresses à coller

    Ce n'est pas du travail de bébé !


    Le Viet‑Nam

    Où habite Van

     

    Nous émerveille

    De A jusqu'à Z

     

    Et encore grand merci

    Pour tout ceci


      Marie‑Herveline Villiaumey

                           

    Marie‑Herveline Villiaumey a 10 ans et participe à l’expédition du bulletin avec sa famille.

     

     

     

    Le 27 mars 1999

    Chers Amis de Van,

    Je viens à l’instant de finir L’Amour ne peut mourir qui a profondément touché mon cœur. Sainte Thérèse me guide à travers sa “petite voie” depuis toujours, bien que je me sois écarté de Jésus pendant une période. Mais sans que je le sache Thérèse était là, près de moi, avec son petit frère. C’est Marie qui les a envoyés pour moi et pour les jeunes du monde entier.

    Ils sont tous les deux unis dans les cœurs de Marie et de Jésus. J’ai obtenu d’immenses grâces de la part du Seigneur par l’intercession de Marie. La découverte de Thérèse et de Van fait partie de ces grâces car ils m’ont enseignés et m’enseignent toujours “la petite voie” afin de faire de moi un apôtre de Marie.

    Bénis soient Thérèse et Van.

            Stanistas Z.


    - Les Amis de Van -

                O Marie, tu es ma veritable mère. Je t'offre mon coeur et mon âme. C'est avec ton coeur que je veux aimer Jésus. ش Mère, toute âme qui se livre a toi en toute confiance ne manquera jamais de rien. ش Mère, je t'aime beaucoup, daigne offrir mon amour à Jésus.

     

                    Retraite préparatoire à la prise d’habit

     

     

    Soyez donc tout à la joie, ô vous qui êtes les enfants de Marie, et sachez qu’elle accepte pour ses enfants tous ceux qui le veulent. Oui, joie et confiance ! Quelle crainte auriez-vous de vous perdre défendus et protégés par une telle Mère ? (...)

    Les petits enfants ont toujours à la bouche le nom de leur Mère. Qu’un danger les menace, qu’une peur les saisisse, on les entend aussitôt élever la voix pour s’écrier : Mère, Mère ! ش Marie, très douce et très aimante Mère, c’est bien là ce que vous désirez de nous : que, redevenus petits enfants nous vous appelions en tous nos périls et que nous recourrions sans cesse à vous ; car vous voulez être notre appui et notre salut, comme vous avez été le salut de tous ceux qui ont eu recours à vous.

                    Saint Alphonse de Liguori

                    Les gloires de Marie, op. cit. p.17-18

     

     

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